• En s’associant à la Brain House lors du Forum économique mondial et en rédigeant conjointement une note conceptuelle lors du G7 pour appuyer la Déclaration sur l’économie du cerveau au Canada, l’IOC positionne l’Ontario au centre de l’économie du cerveau à l’échelle mondiale
  • Le Centre analytique a collaboré avec un certain nombre de programmes nationaux pour soutenir la prochaine génération de scientifiques spécialisés en neurodonnées au moyen de programmes de bourses d’études, d’occasions de formation en été, d’initiatives d’analyse et de défis d’analyse de données.
  • Les retombées locales stimulent la portée mondiale, car l’approche collaborative de l’IOC élimine le cloisonnement dans la recherche, les soins cliniques, les politiques et les investissements pour faire de l’Ontario un chef de file mondial en matière d’innovation en santé du cerveau.

L’Institut ontarien du cerveau a démontré que jouer un rôle de premier plan à l’échelle mondiale et agir à l’échelle locale ne sont pas des priorités concurrentes, mais plutôt des stratégies complémentaires. En établissant une capacité de recherche de calibre mondial au pays et en faisant connaître ses percées sur la scène mondiale, l’IOC a fait de l’Ontario un chef de file mondial dans les domaines de la recherche, de la commercialisation et des soins en santé du cerveau.

Forte de cette reconnaissance, l’économie du cerveau a encore gagné en popularité à l’échelle mondiale en tant que prisme stratégique pour les politiques et la croissance. Décrit par le McKinsey Health Institute comme « un système économique résilient et florissant, alimenté par des cerveaux en santé pour répondre à la demande sociétale croissante en capital cérébral », le concept d’économie du cerveau présente la santé cérébrale à la fois comme une priorité de santé publique et comme un moteur clé de la stratégie économique.

L’incidence la plus importante de l’IOC réside dans la mise en œuvre d’innovations transdisciplinaires en santé du cerveau

Dr Harris Eyre, médecin, neuroscientifique, entrepreneur et promoteur de l’économie du cerveau

Comme l'a fait remarquer le Dr Eyre, l'Ontario est à la tête de cette transformation : « L'équipe de l'IOC met fin à la culture du cloisonnement qui isole la science fondamentale, la science clinique, les essais, la santé publique, la défense des intérêts, des politiques et de l'investissement. L'IOC représente une lueur d'espoir, car il décloisonne le travail et favorise la collaboration ».

L'année 2024-2025 a marqué une étape clé, au cours de laquelle l'excellence de l'Ontario a été reconnue et sollicitée pour diriger les discussions mondiales sur l'avenir de la santé du cerveau.

Faire progresser le leadership de l'Ontario en recherche sur la santé du cerveau

Le leadership de l'Ontario en neurosciences s'appuie sur une base solide : l'IOC a soutenu plus de 70 essais cliniques dans le cadre de ses programmes intégrés de recherche, couvrant un large éventail de troubles neurologiques, comme l'autisme, la paralysie cérébrale, les commotions cérébrales et la dépression.

Deux essais majeurs illustrent l'approche collaborative de l'IOC. L'étude CALM du Réseau neurodéveloppemental de la province de l'Ontario (POND) mène des essais multisites à l'échelle du Canada pour déterminer si la sertraline peut réduire efficacement l'anxiété chez les enfants présentant des troubles du neurodéveloppement. Parallèlement, l'essai OPTIMUM-D du Réseau canadien d'intégration des biomarqueurs de la dépression (CAN-BIND) étudie comment les biomarqueurs génétiques et l'activité neuronale peuvent prédire les résultats des traitements chez les personnes souffrant de dépression. Les deux essais intègrent des données cliniques, d'imagerie et moléculaires grâce à Brain-CODE, la plateforme de neuro-informatique de l'IOC, laquelle permet une analyse complète tout en soutenant la recherche internationale future.

« Ces dix dernières années à travailler avec l'Institut ontarien du cerveau ont été très stimulantes », a déclaré la Dr Azadeh Kushki, scientifique principale à l'hôpital de réadaptation pour enfants Holland Bloorview. Elle est aussi impliquée dans le réseau POND de l'IOC. « Ce qui est vraiment incroyable, ce sont les occasions de partenariat. En tant qu'ingénieur, j'ai trouvé très enrichissant de collaborer avec les familles et les cliniciens afin de comprendre le contexte dans lequel sont utilisées nos données et les éléments importants à prendre en compte pour faire progresser les soins prodigués aux personnes atteintes de troubles cérébraux. »

Faire connaître l'expertise de l'Ontario sur la scène mondiale

L'expertise de l'Ontario en neurosciences a acquis une reconnaissance mondiale grâce à des partenariats stratégiques et à des initiatives de leadership éclairé.

Défendre l'économie du cerveau : l'IOC a collaboré avec la Brain House lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial de Davos en janvier 2025, dans le cadre d'une initiative intensive de la Davos Alzheimer's Collaborative visant à accélérer un mouvement mondial pour la santé du cerveau. Grâce à un groupe de travail exclusif comprenant l'Institut Milken, Roche, EIT Health et le Conseil européen du cerveau, l'IOC a contribué à faire avancer les choses.

L’Institut ontarien du cerveau réunit les institutions au moyen de partenariats qui combinent le talent, les données et les ressources dans un objectif commun. En définitive, l’IOC contribue à décloisonner simultanément les institutions, les maladies, les talents et les données.

Dr Cara Altimus, Accélérateur philanthropique pour la recherche et la collaboration à l'Institut Milken

À la suite du Forum de Davos, le Dr Tom Mikkelsen, président et directeur scientifique de l'IOC, a corédigé avec la Stratégie canadienne de recherche sur le cerveau et des partenaires internationaux une note conceptuelle portant sur le capital intellectuel et sur sa pertinence pour le programme du G7. Ces travaux ont appuyé la Déclaration canadienne sur l'économie du cerveau, publiée en juin au Sommet de l'économie du cerveau à Calgary.

Faire progresser l'innovation en matière de données : dans une économie axée sur la santé du cerveau, les données représentent le moteur de l'économie. Le printemps dernier, la plateforme Brain-CODE de l'IOC a été citée dans une publication du Centre canadien de la politique scientifique comme un excellent exemple d'infrastructure numérique servant d'« épine dorsale à l'innovation » pour les systèmes de données sécurisés et interexploitables. Lors de la conférence de la Healthcare Information and Management Systems Society, les membres de l'équipe de l'IOC ont posé les bases de partenariats en apprentissage fédéré et du développement d'un modèle d'intelligence artificielle.

« En exploitant les données sur la santé grâce aux progrès de l'intelligence artificielle et de l'apprentissage automatique, nous pourrons mettre au point un système de santé de précision – le bon traitement pour le bon patient au bon moment », a déclaré le Dr Roger Zemek, scientifique principal à l'Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l'est de l'Ontario (CHEO) et responsable de TRANSCENDENT, le programme de recherche sur les commotions cérébrales de l'IOC. « Cela nous permettra d'adapter le traitement à chaque personne et de répondre exactement à ses besoins. »

Cette vision de la santé de précision correspond exactement à l'objectif que vise à atteindre l'Ontario en matière de leadership mondial dans le domaine de la santé cérébrale. « Le leadership de l'Ontario démontre qu'il n'est pas nécessaire de choisir entre « retombée locale » et « portée mondiale » – ce sont deux domaines qui se renforcent mutuellement, a déclaré le président de l'IOC, le Dr Mikkelsen. Nous avons réuni les capacités de recherche exceptionnelles de la province, relié nos communautés à des soins de pointe et créé des plateformes qui permettent aux chercheurs du monde entier de collaborer. Nous ne faisons pas qu'améliorer la vie des gens en Ontario – nous créons les innovations qui positionnent notre province au centre de l'économie mondiale du cerveau. Nous sommes des chefs de file mondiaux, mais servons d'abord et avant tout nos communautés de façon exceptionnelle. »

Grâce à des partenariats novateurs et à des plateformes de pointe, l'IOC a positionné la province comme une participante au dialogue mondial, mais aussi comme le lieu où s'écrit l'avenir de la santé du cerveau.

En savour plus sur les propos de Tom