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Les efforts de collaboration du programme GEEK améliorent la santé et le bien-être du cerveau au sein de diverses collectivités. Les bénéficiaires du notre récent financement s’efforcent de veiller à ce que les personnes touchées par des problèmes de santé cérébrale reçoivent les soins nécessaires pour s’épanouir. Ils travaillent notamment à soutenir la santé mentale des nouveaux arrivants; à offrir du soutien par les pairs et des ressources pour les survivants d’un accident vasculaire cérébral; à concevoir des séances virtuelles pour réduire la fréquence et l’intensité des crises épileptiques; et à promouvoir la santé du cerveau dans les communautés autochtones par le partage des connaissances.

Adolescent, Mehran Talebinejad, cofondateur et PDG de NeuroQore, essayait déjà de comprendre le cerveau, et plus particulièrement la dépression. La raison de cet intérêt avait un visage, celui de sa grand-mère, qui souffrait de dépression. Il souhaitait l’aider, mais les services en matière de soins manquaient, on ne parvenait pas à trouver le bon traitement médicamenteux et il devait affronter la stigmatisation associée à la dépression. Il n’a donc pas pu la soutenir comme il l’aurait voulu. C’est donc à cette époque qu’est né chez lui le désir de changer les choses – quelqu’un devait transformer radicalement les traitements en santé mentale – et ce devait être lui.

En réponse à la prévalence croissante de la démence en Ontario, RetiSpec et le programme Toronto Memory, en collaboration avec l’Alzheimer’s Society de Toronto, ont conçu et mis à l’essai un nouveau cheminement clinique pour repérer les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. À l’aide de scintigraphies rétiniennes et en collaboration avec des cliniques d’optométrie locales, leur technologie peut mesurer les changements de la rétine qui indiquent la présence de protéines amyloïdes dans le cerveau, un marqueur clé de la maladie d’Alzheimer et le premier signe mesurable.

La dépression post-partum touche jusqu’à 20 % des mères et des nouveaux parents. Mais seulement une personne sur dix reçoit un traitement fondé sur des données probantes. Les nouveaux parents mentionnent également que les obstacles aux soins comprennent les limites de temps, les longues listes d’attente et les préoccupations au sujet de la stigmatisation et du jugement de la part des prestataires de soins de santé. Dans le cadre de son programme familial, l’organisme Kids Can Fly (soutenu par l’IOC) a formé des femmes qui ont réussi à se rétablir d’une dépression post-partum pour qu’elles offrent un programme de soutien, basé sur la thérapie cognitivo-comportementale, aux femmes qui sont en situation de difficultés.