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Message du président du conseil d’administration pour 2022

Je suis fier de dire que j’ai été aux premières loges pour observer la formation, la croissance et l’évolution de l’IOC. En effet, il y a plus de dix ans, lorsque j’étais chez GlaxoSmithKline (GSK), on m’a remis une proposition de création d’un Institut ontarien du cerveau, accompagnée d’une note de mon patron sur laquelle était griffonnée la question « Devrions-nous investir? »

Todd Vienneau, Président du conseil d’administration

Lorsque l’IOC a été créé il y a plus de dix ans, en 2010, le monde commençait tout juste à reconnaître l’immense besoin d’une organisation uniquement dédiée à l’accélération de la recherche sur la santé du cerveau et à la concrétisation de ce travail dans la vie réelle. Ce n’est qu’aujourd’hui que nous pouvons réfléchir à l’importance des efforts que nous avons déployés pour créer un centre d’excellence reconnu à l’échelle internationale et nous projeter dans l’avenir.

Je suis fier de dire que j’ai été aux premières loges pour observer la formation, la croissance et l’évolution de l’IOC. En effet, il y a plus de dix ans, lorsque j’étais chez GlaxoSmithKline (GSK), on m’a remis une proposition de création d’un Institut ontarien du cerveau, accompagnée d’une note de mon patron sur laquelle était griffonnée la question « Devrions-nous investir? ». Nous avons investi et, quelques mois plus tard, j’ai représenté GSK et été membre du groupe fondateur dirigé par M. Joseph Rotman qui a plaidé en faveur de l’IOC pour que le gouvernement de l’Ontario lui accorde le financement initial de démarrage. Et j’ai siégé au comité qui a examiné les toutes premières applications du réseau de recherche de l’IOC.

En restant fidèle à la vision originale, avec persévérance et détermination, l’IOC a changé le paysage de la recherche. Nous y sommes parvenus en mettant fin aux traditionnels « vases clos » et avons établi des partenariats, reliant les forces entre les cliniciens, les chercheurs, l'industrie et les patients. Comme nous l’avons illustré dans ce rapport, cette approche a un véritable impact sur le monde. Qu’il s’agisse de recommandations fondées sur des données probantes pour aider les personnes qui s’occupent d’un proche atteint de démence ou d’amplifier les récits très personnels de jeunes et de triomphes en matière de santé mentale, l’approche de la « science d’équipe » de l’IOC améliore la façon dont nous diagnostiquons, traitons et soignons les 10 millions de Canadiens touchés par les troubles du cerveau.

C’est simple : du laboratoire à la vie, ensemble.

Avec près de 200 chercheurs, 317 partenaires institutionnels, 96 sociétés du portefeuille, 32 organismes communautaires et 100 représentants des patients, nous avons construit une fondation solide qui est prête à nous propulser dans la prochaine décennie.

Au cours de la prochaine décennie, nous promettons de renforcer le système, d’améliorer la vie quotidienne des patients et de nous concentrer sur la quête du chemin le plus court vers les résultats. Grâce aux efforts de collaboration de la communauté des neurosciences de l’Ontario, l’équipe de l’IOC s’est engagée à :

  • Étendre sa portée : Pour accélérer l’impact, l’IOC soutiendra ses programmes et ses partenariats avec des entreprises et des instituts de recherche sur le cerveau afin de croître. La recherche sur le cerveau est un sport d’équipe et le terrain sur lequel nous jouons est mondial. Les questions sont trop vastes pour qu’on y réponde en petits groupes, et nous devons relier nos forces à celles de nos pairs à l’international.
  • Faire mûrir la grappe de neurotechnologies : Grâce au financement, à la formation, au mentorat et à la défense des intérêts, ainsi qu’à des programmes comme NERVE, l’IOC vise à combler le fossé entre l’idéation et la commercialisation pour les entreprises de neurotechnologie de l’Ontario. À ce jour, nous avons soutenu près de 90 entreprises innovantes qui ont mis 20 nouveaux produits sur le marché et obtenu plus de 250 millions de dollars en investissements de suivi.
  • Créer un impact sur les patients qui est fondé sur les données : L’IOC renforcera son travail en neuro-informatique avez des outils analytiques pour les mégadonnées afin de tester les solutions et de favoriser la découverte. Au total, nous avons publié 11 ensembles de données importants liés à la recherche sur le cerveau, qui sont utilisés par plus d’un millier de personnes dans le monde.
  • Unir tous les aspects des soins de santé du cerveau : L’IOC renforcera le soutien communautaire afin de répondre aux besoins des patients à leur niveau, tout en appliquant les nouvelles découvertes aux soins. Depuis la création de l’IOC, nous estimons avoir touché environ un million de personnes grâce à nos diverses initiatives d’application des connaissances et de communication, notamment le programme Expertise croissante en évaluation et en application des connaissances (GEEK) et notre initiative des discussions publiques.

D’une grande question griffonnée sur une note manuscrite à un investissement de 180 millions de dollars du gouvernement de l’Ontario, en passant par un impact de 600 millions de dollars sur les soins de santé du cerveau, je peux dire avec certitude que tout le réseau de l’IOC devrait être fier de notre travail consistant à intégrer la collaboration dans la structure même de notre institut, qui, chaque jour, travaille à améliorer la vie d’un Canadien sur trois touché par un trouble du cerveau.