Notre province, notre pays et le monde entier sont confrontés à un grand nombre d’enjeux complexes, mais les possibilités sont, elles aussi, nombreuses. C’est certainement le cas dans le milieu de la santé du cerveau à la suite de l’investissement important du gouvernement provincial pour soutenir la vision de l’Institut ontarien du cerveau (IOC) d’élargir son mandat et de miser sur sa vision fondamentale et ferme de faire de l’Ontario une cheffe de file mondiale dans la recherche sur le cerveau, la commercialisation et les soins.

Le lancement du Centre analytique, une initiative visant à faciliter et à intensifier le développement des compétences neuroanalytiques et des modèles d’intelligence artificielle, tout en maximisant les données recueillies dans l’ensemble de nos réseaux de recherche, en est la démonstration la plus éloquente.


«De nombreux autres exemples illustrent clairement la façon dont l’IOC travaille pour mieux définir le succès et la norme que nous voulons fixer, pour nous-mêmes et pour nos partenaires. Nous ne nous contentons pas de maintenir le statu quo dans nos programmes — nous nous engageons à utiliser ce qui fonctionne bien et à le développer.»

- Dr Tom Mikkelsen, Président et directeur scientifique

Le potentiel de cette époque me rappelle cette phrase lancée par l’oncle Ben dans Spiderman : « De grands pouvoirs s’accompagnent de grandes responsabilités. » La science doit être libre d’explorer toutes les solutions qui existent; mais les scientifiques derrière ces solutions doivent agir comme ambassadeurs pour le plus grand bien de l’humanité. C’est pourquoi l’IOC a construit le Centre avec en tête ces trois composantes essentielles : la formation, l’accès, et la sécurité.

Notre principe directeur à l’IOC a toujours été de faire en sorte que la recherche fondée sur des données probantes se concrétise en soins, pour ainsi améliorer concrètement la vie des personnes atteintes de troubles cérébraux. Bref, de « passer du laboratoire à la vraie vie ». Au Centre analytique, ce travail entraînera des effets tangibles, comme le dépistage proactif des troubles cérébraux avant leur apparition, ce qui fournira des renseignements essentiels sur la santé du cerveau des patients, avant même que des risques soient repérés. Cela signifie également de faire la surveillance continue et de recueillir des commentaires sur les traitements pour que les prestataires de soins puissent soutenir et guider les patients, avec souplesse et constance.

Essentiellement, il s’agit d’utiliser les données pour accélérer le développement de solutions en matière de santé cérébrale, et ce, avec une rapidité et une précision inégalée.

De nombreux autres exemples illustrent clairement la façon dont l’IOC travaille pour mieux définir le succès et la norme que nous voulons fixer, pour nous-mêmes et pour nos partenaires.

Nous ne nous contentons pas de maintenir le statu quo dans nos programmes — nous nous engageons à utiliser ce qui fonctionne bien et à le développer.

Cela signifie que nous devons élargir la portée de notre programme NERVE (Entrepreneuriat en neurotechnologie pour valider les innovations émergentes) au Canada. Ce programme a d’ailleurs reçu des demandes de presque toutes les provinces. Ces importants investissements dans la recherche de découvertes qui amélioreront les résultats futurs pour la santé sont équilibrés par des initiatives novatrices dans la communauté, comme le programme : GEEK (Expertise croissante en évaluation et en application des connaissances) et le programme CORTEX (Validation de la neurotechnologie dans la communauté), lesquels mettent directement en œuvre des solutions pour aider les patients d’aujourd’hui.

Avec une nouvelle entente de financement en main, nous avançons vers 2025 avec une vision claire et des objectifs ambitieux, dont :

  • Faire progresser davantage nos programmes de découverte intégrés à vocation clinique pour leur donner une portée nationale et internationale. Ces réseaux à grande échelle se concentrent sur la dépression, les troubles neurodéveloppementaux, la paralysie cérébrale, la santé mentale chez les jeunes et les commotions cérébrales. Ils font intervenir plusieurs disciplines et réunissent un groupe diversifié de collaborateurs, dont des chercheurs, des cliniciens, des partenaires de commercialisation, des patients et des groupes qui se portent à leur défense.
  • Mettre en valeur notre excellence scientifique en s’appuyant sur les 900 articles scientifiques rédigés par nos réseaux de recherche et publiés dans certaines des revues les plus savantes de diverses disciplines, y compris la recherche biomédicale, la médecine clinique et la psychologie.
  • Mettre en évidence notre potentiel d’application, prouvé par nos 17 essais cliniques menés au cours de la dernière année avec des données probantes créées par nos chercheurs en traitement intégré des données et citées dans 17 lignes directrices sur la pratique clinique.
  • Continuer de mettre le patient au centre en collaborant avec des patients partenaires pour créer 24 produits de connaissances qui répondent aux besoins en matière de connaissances au sein de la communauté des patients et qui viennent combler les lacunes.
  • Jouer un rôle de premier plan dans les efforts de numérisation et de modernisation, en grande partie guidés par notre mandat avec le Centre analytique et grâce à de récents projets basés sur la neuro-analyse. Dans le cadre de ces projets, on travaille à prédire les crises d’épilepsie, et on tente de cartographier le cerveau en 3D. Nous nous sommes également associés à l’Institut neurologique de Montréal, au Campus Alberta Neuroscience, au Hotchkiss Brain Institute et à la Fondation Hilary et Galen Weston pour soutenir la formation de 20 spécialistes canadiens en neuro-analyse.
  • Promouvoir et faciliter la science ouverte, grâce au partage de données soutenu par notre plateforme de neuro-informatique, Brain-CODE, qui a jusqu’à maintenant permis de traiter plus de 600 demandes de chercheurs du monde entier.
  • Jouer un rôle de pionniers en déployant encore plus de nouvelles technologies visant à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de troubles cérébraux, et ce, en tirant parti des ressources diversifiées de nos plus de 100 sociétés de portefeuille. De concert avec l’IOC, ces chefs de file en neurotechnologie continuent de commercialiser et de valider des outils et des traitements liés au cerveau et appuyés par la science, et d’offrir d’autres voies d’accès aux soins.

Ces objectifs reflètent notre position selon laquelle la communauté de la santé du cerveau est à l’aube d’un changement profond, et qu’il ne suffit pas de simplement entrevoir les possibilités, nous devons nous assurer de les concrétiser.

Notre équipe à l’IOC est prête à paver la voie.